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Au fil des étoiles
12 août 2020

Jeu vidéo : Assassin's creed

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S'il y a une licence qui a marqué ma vie, c'est bien Assassin's creed. Depuis... 10 ans, déjà ? Je ne les ai pas tous faits (qui aurait le temps ?), mais j'avoue que ce jeu m'a vu grandir, évoluer, et que je le retrouve avec toujours le même plaisir. Dois-je vraiment expliquer le principe ? C'est un assassin qui tue des gens. Enfin, pas tout à fait. En réalité, l'intrigue de base (on nous le rappelle à chaque début d'épisode), ce sont des gens qui arrivent à revivre le passé de leurs lointains ancêtres grâce à une machine qui utilise leur adn. Chaque épisode nous entraîne à une époque différente. J'ai commencé à Florence, avec le deux. J'ai continué à Rome, à Constantinople, et clairement c'est l'opus que j'ai préféré. Mais j'ai aussi joué au pirate sur son bateau, participé à la révolution française, et maintenant j'ai rejoint la Grèce durant la guerre du Péloponnèse... Pour mes préférés (il y en a aussi des mauvais).

Je ne joue pas à Assassin's creed pour la fidélité historique. D'ailleurs, elle est relative. Bien sûr, on retrouve certains éléments, et je sais qu'ils essaient de ne pas faire n'importe quoi, mais souvent... Il suffit de s'y connaître un peu pour savoir que si. Ca reste une grosse licence faite pour le spectacle. Mais j'avoue que j'aime particulièrement croiser les personnages historiques. C'est drôle. Et on peut râler sur à quel point ils ne correspodent pas.

Je ne joue pas non plus pour les intrigues principales. Je ne sais pas qui trouve ces trames mais il faut admettre qu'elles sont répétitives et d'un convenu lassant et prévisible. Elles tournent toujours autour des mêmes thématiques : générales, familiales, amoureuses... Bref, elles m'indiffèrent assez, je dois le reconnaître. Depuis Ezio (et je sais que c'est le cas de beaucoup), je n'ai pas retrouvé de personnage emblématique, et on le sent dans la façon même dont les jeux sont montés : ce n'est plus le personnage qui est au centre, c'est l'univers.

Alors oui, l'univers. Il est toujours magnifique, il faut le reconnaître. Parcourir la Grèce antique en ce moment est un vrai plaisir, que je savoure à sa juste valeur. Les graphismes sont léchés, les paysages aussi. Le design des personnages est travaillé, le gameplay maîtrisé. Bref, c'est beau. Et ça l'a toujours été. Il y a dans Assassin's creed un côté spectaculaire que j'adore.

Pourtant, ce que j'aime le plus, c'est la toile de fond. Le combat idéologique. Je ne l'ai pas encore retrouvé dans Odyssey, mais je l'attends d'arrache-pied. Il s'agit de la lutte des assassins contre les templiers. Ce combat, dès le départ, m'a fascinée. Vaut-il mieux se battre pour laisser à chacun le choix de décider, quitte à ce qu'il se trompe, ou imposer ce que l'on pense pour le bien de tous, au risque de sombrer dans la corruption ? Ce mince équilibre, j'ai aimé le retrouver dans chaque opus. J'espère qu'il arrivera dans Odyssey. Pour l'instant, j'ai plus l'impression de jouer à un RPG classique qu'à un Assassin's creed mais ça viendra peut-être ? Au pire, je retournerai au 2, ce ne serait pas la première ni la dernière fois que je m'y remets !

Si ce n'est pas encore fait, n'hésitez pas à découvrir ces jeux, ils en valent le détour.

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