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Au fil des étoiles
26 novembre 2016

Mon rapport avec les éditeurs

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Depuis que je me suis lancée dans l'idée de devenir autrice, quatre de mes textes ont été acceptés pour une publication. Chaque éditeur qui m'a acceptée a eu un comportement différent avec moi. Il ne s'agit pas ici de faire une liste exhaustive de ce qui s'est passé, ni de me montrer précise en citant les uns et les autres (un peu de mystère, que diable !). J'aimerais dans cet article revenir sur ce que peut faire un auteur lorsque son texte est accepté quelque part.

1. Être cordial

Ca me paraît être la base. Toujours s'exprimer avec politesse, que ce soit en face à face, par mail, sur forum, par facebook... Les éditeurs ont tous un moyen de communication préféré. S'y conformer en restant courtois en toutes circonstances est le minimum requis. S'ils ont accepté votre texte, c'est qu'ils ont envie de travailler avec vous. Montrez-leur que c'est aussi votre cas.

2. Donner des délais

L'éditeur a conscience que vous avez une vie personnelle et souvent professionnelle à côté de l'écriture, mais il n'en a pas moins des dates butoirs à respecter. Son objectif n'est pas de vous faciliter la vie mais d'éditer votre texte dans les meilleurs délais. Ne le mettez pas en retard ! Respectez les dates qu'on vous donne. Si vous êtes dans une période un peu serrée, précisez-le dès le départ. Vous verrez, tout est négociable à partir du moment où le dialogue est instauré (et courtois, comme dit plus haut). Vous devrez peut-être faire des compromis : essayez le plus possible de les respecter. De la même façon, si vous vous rendez compte que vous n'arriverez pas à tenir vos engagements, prévenez-le tout de suite afin que vous puissiez trouver une solution ensemble.

3. Accepter la critique

L'éditeur est là pour vous aider à rendre votre texte publiable. Tous mes textes acceptés ont fait l'objet de suggestions de la part des éditeurs, mêmes minimes. C'est la norme.

4. (ou 3 bis) Accepter de corriger

Attention, je ne dis pas que vous devez vous aplatir comme une lavette et tout accepter sans rien relire. Mais vous ne pouvez pas non plus rejeter toutes les suggestions d'un éditeur en bloc. Jusqu'à présent, j'ai toujours été libre : j'ai apporté les modifications que je voulais, où je voulais. Il me paraît cependant peu constructif (si ce n'est stupide) de se braquer contre des personnes qui essaient de vous aider à vous améliorer. C'est à vous de trouver le juste milieu. J'ai déjà corrigé plus que ce qu'on me demandait. Au contraire, j'ai parfois demandé à arrêter de corriger, quand il me semblait que je n'arriverai pas à produire une meilleure version de ma nouvelle.

Chaque éditeur, chaque correcteur fonctionne différemment. Certains aiment un texte revu plusieurs fois, d'autres préfèrent garder la spontanéité du texte original. Vous devrez faire au moins une relecture, deux en général. Quoi qu'il arrive, votre interlocuteur sera toujours prêt à répondre à vos questions ou à préciser un argument si vous le souhaitez. Certains souligneront ce qui les dérange dans votre texte sans rien ajouter, d'autres vous proposeront une correction. J'insiste, c'est une proposition. Vous en faites ce que vous voulez. Vous pouvez tourner la phrase autrement, accepter ou refuser. Essayez de penser à l'intérêt de votre texte plutôt qu'à vos désirs personnels.

A partir du moment où votre texte a été accepté pour la publication, il ne vous appartient plus. Vous devez faire la part des choses entre ce que vous avez écrit avec en tête l'histoire et pour but de rendre au mieux l'ambiance du récit, et les phrases auxquelles vous êtes attachés par préférence personnelle. Exemple : "Cette phrase met en valeur mon personnage, je ne veux pas la modifier" : très bien, ne la modifiez pas. "Mais j'ai travaillé tellement longtemps sur cette figure de style !" : eh bien, tant pis. Votre considération ne se porte plus sur le texte mais sur votre ressenti : modifiez votre phrase.

5. N'oubliez pas de signer et renvoyer votre contrat dans les plus brefs délais

Les bons comptes font les bons amis. Sérieusement. Vous avez tout intérêt à être clair avec votre éditeur, et lui aussi. Aussi cordiale soit la relation, le contrat est une sécurité qui scelle vos rapports. Vous partez sur la même base, vous êtes d'accord. Conservez vos contrats d'édition quelque part, ne les perdez pas ! Ils pourraient vous êtes utiles, ne serait-ce que pour vous rappeler les conditions de publication (ai-je cédé mes droits, pour combien de temps, avons-nous parlé du numérique, etc).

Pour conclure, un rapport sain avec l'éditeur est primordial non seulement pour la pérennité de votre texte, mais aussi pour votre avenir en tant qu'auteur. Il est là pour vous aider ! De bonnes relations restent primordiales si vous souhaitez persévérer dans le domaine. On ne sait jamais qui on va recroiser. Le monde de la littérature de l'imaginaire est plus petit que l'on ne pense ! 

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